EN FRANÇAIS

Pianiste d'origine écossaise, ROY HOWAT est internationalement connu notamment par son expertise dans le domaine de la musique française. Diplomé de King's College à l'Université de Cambridge, Roy Howat compte parmi ses professeurs Vlado Perlemuter et Jacques Février. Son premier disque, chez Nimbus in 1980 et comportant des inédits de Debussy, attira immédiatement des éloges critiques dans les journaux et à la radio BBC en Angleterre. Pour l'édition des Œuvres Complètes de Claude Debussy à Paris, dont il est un des co-fondateurs avec François Lesure et Pierre Boulez, Roy HOWAT a redigé plusieurs volumes d'Œuvres de piano. Il est également l'auteur de l'ouvrage Debussy in proportion, qui révèle dans la musique de Debussy une architecture sophistiquée et proportionelle fondée sur la Règle d'Or. Ses autres éditions Urtext comprennent des Œuvres de piano d'Emmanuel CHABRIER (Dover Publications) et plusieurs volumes de Gabriel FAURÉ (Peters Edition, Londres).

Les concerts de Roy Howat comprennent des Festivals et des émissions en direct de radio dans plusieurs continents, avec des créations mondiales d'Œuvres importantes composées pour lui. Ses interprétations de la Sonate pour 2 pianos et percussion de BARTÓK avec Erzsébet Tusa, anciennement duettiste avec Ditta Pásztory-Bartók, reçurent des ovations « salle debout ». A la radio il a joué en direct, en Suisse, en Amérique et en Australie, des sonatas et d'autres Œuvres majeures de Frédéric CHOPIN and Franz SCHUBERT. Pour la Radio Suisse Romande il a enregistré divers programmes ou des séries de programmes sur Chopin, Fauré et Ravel. Dans le domaine des oeuvres de musique de chambre il a paru en concert avec des collègues distingués comprenant le Quatuor Panocha.

Parmi les enregistrements de Roy HOWAT figurent un disque compact d'Œuvres d'Emmanuel CHABRIER (Editions STIL, Paris), des Œuvres de chambre des compositeurs suisses Johann Carl ESCHMANN et Philippe KAYSER (Guild Records), et l'intégrale de l'Œuvre pianistique de DEBUSSY chez  TALL POPPIES. Ses dernières parutions sur disque comprennent l'intégrale de l'Œuvre de Gabriel Fauré pour violon et piano (avec Alban Beikircher, sur Arte Nova/BMG 74321 92763 2) et « PAN » pour flûte et piano (avec flûtiste Michel Bellavance : Œuvres de Saint-Saëns, Fauré, Ropartz and Pierné, sur Meridian CDE 84509). Lors de leur parution, le disque Fauré et le dernier disque de la série Debussy furent choisis comme « Disque de la semaine » sur Radio France Musique.

Roy Howat occupe le poste de « Keyboard Research Fellow » à la Royal Academy of Music de Londres.

Extraits de la presse francophone :

« Roy Howat possède toutes les qualités pour transformer un simple récital en événement: à la fois leçon d'interprétation et modèle de poésie, son jeu est de ceux qui savent captiver sans démagogie, expliquer sans pédanterie... Un programme de rêve et idéalement conçu, dans des interprétations somptueuses. » La Tribune de Genève, mars 1989.

« Non seulement Roy Howat a fait un créneau porteur, comme on dit, de la musique française, mais encore il pratique cette musique avec un art souverain ... une finesse de toucher peu courante, une technique qui allie le perlé du toucher à une palette très large de couleurs, un jeu de pédales très particulier et surtout en conscience profonde des intentions peu affichées des auteurs. On voit qu'ils sont rares ceux qui abordent la musique française du début de ce siècle avec autant de bonheur. Alors, un petit conseil, précipitez-vous sur les enregistrements de Roy Howat, ils prolongeront l'instant de rêve que le pianiste nous a donné. » L'Express, Neuchâtel, le 2 décembre 1994.

« Une "Improvisation" [d'Emmanuel Chabrier] superbement charpentée et conduite avec autorité... un jeu délié et souple, un toucher enjoleur. L'artiste vient d'enregistrer sur compact-disc l'Œuvre de Chabrier. A se procurer sans faute ! Une exécution sublime [des 6e et 13e Nocturnes de Gabriel Fauré] et un climat envoûtant... [De la Sonate en do mineur de Franz Schubert] le pianiste donne une traduction lumineuse et d'une beauté sonore inouïe. Les quatre mouvements sont peints dans des coloris somptueux et troublants ... une interprétation merveilleuse. » La Presse, Saint-Maurice (Suisse), le 30 janvier 1996 .